Description
Roland Böhmer et Peter Niederhäuser: Entre idéal monastique et exigences de noblesse: le monastère cistercien de Kappel
Werner Wild: Entre idéal monastique et exigences de noblesse: le monastère cistercien de Kappel
Entre idéal monastique et exigences de noblesse: le monastère cistercien de Kappel
Le monastère de Kappel am Albis a été fondé en 1195 par les barons d’Eschenbach-Schnabelburg et se trouvait en leur possession en tant que «monastère familia » du pilier sacré. La fondation et la protection d’un monastère exprimaient autrefois tant piété, que conscience familiale et respect de la classe sociale et ils servaient à la légitimation de la suprématie. Des traces d’histoire de l’art et culturelles de la famille fondatrice sont également visibles dans la chapelle. Des fragments de la pierre tombale de Berchtold Ier (+1236) ont été découverts lors de fouilles dans le cloître. Une plaque commémorative des membres de la famille Eschenbach enterrés dans le monastère, aujourd’hui conservée au Musée national suisse de Zurich, était encore accrochée à un pilier de l’église monastique jusqu’en 1526. L’un des cinq vitraux de l’église représente le jeune Walter d’Eschenbach – célèbre par sa participation au meurtre du roi en 1308 près de Windisch.
Dès le 13ème siècle, d’autres familles nobles se trouvèrent sous les bienfaits du monastère. Plus de 90 noms de nobles sont inscrits dans le registre officiel, à leur tête les seigneurs d’Hallwil (31 noms), suivis des seigneurs d’Hünenberg (18), Baldegg et Gessler (13 chacun) ainsi que de Bonstetten (11). Les seigneurs d’Hallwil ont érigé dans le cloître une chapelle funéraire autour de l’an 1300. A la même époque, les barons de Bonstetten, les seigneurs de Baldegg, d’Uerzlikon, d’Hünenberg ainsi que d’autres familles de chevaliers de la région ont fondé des tombeaux dans l’église. Ainsi, durant la seconde partie du 14ème siècle, la chapelle du monastère était devenue LE centre sacré des petits nobles régionaux ; en tant que tel, son église présentait un décor artistique de grande valeur.
Même si le monastère a été dissout en 1527, un nombre étonnamment grand de témoins matériels de ce fondement noble se trouvent encore aujourd’hui dans l’église paroissiale réformée et dans les bâtiments monastiques, affectés désormais à une nouvelle utilisation.
Entre idéal monastique et exigences de noblesse : le monastère cistercien de Kappel
Le monastère de Kappel am Albis a été fondé en 1195 par les barons d’Eschenbach-Schnabelburg et se trouvait en leur possession en tant que «monastère familia » du pilier sacré. La fondation et la protection d’un monastère exprimaient autrefois tant piété, que conscience familiale et respect de la classe sociale et ils servaient à la légitimation de la suprématie. Des traces d’histoire de l’art et culturelles de la famille fondatrice sont également visibles dans la chapelle. Des fragments de la pierre tombale de Berchtold Ier (+1236) ont été découverts lors de fouilles dans le cloître. Une plaque commémorative des membres de la famille Eschenbach enterrés dans le monastère, aujourd’hui conservée au Musée national suisse de Zurich, était encore accrochée à un pilier de l’église monastique jusqu’en 1526. L’un des cinq vitraux de l’église représente le jeune Walter d’Eschenbach – célèbre par sa participation au meurtre du roi en 1308 près de Windisch.
Dès le 13ème siècle, d’autres familles nobles se trouvèrent sous les bienfaits du monastère. Plus de 90 noms de nobles sont inscrits dans le registre officiel, à leur tête les seigneurs d’Hallwil (31 noms), suivis des seigneurs d’Hünenberg (18), Baldegg et Gessler (13 chacun) ainsi que de Bonstetten (11). Les seigneurs d’Hallwil ont érigé dans le cloître une chapelle funéraire autour de l’an 1300. A la même époque, les barons de Bonstetten, les seigneurs de Baldegg, d’Uerzlikon, d’Hünenberg ainsi que d’autres familles de chevaliers de la région ont fondé des tombeaux dans l’église. Ainsi, durant la seconde partie du 14ème siècle, la chapelle du monastère était devenue LE centre sacré des petits nobles régionaux ; en tant que tel, son église présentait un décor artistique de grande valeur.
Même si le monastère a été dissout en 1527, un nombre étonnamment grand de témoins matériels de ce fondement noble se trouvent encore aujourd’hui dans l’église paroissiale réformée et dans les bâtiments monastiques, affectés désormais à une nouvelle utilisation.
Trad. Sandrine Collet, Rosshäusern